Communication et outils

Portrait de communicante : Séverine Garnier, Journaliste et blogueuse

Séverine Garnier est journaliste spécialisée en musique classique. Elle a couvert l’actualité générale et la musique classique pour plusieurs grands médias français (Le Parisien, Sud-Ouest, Classica et France Musique). Elle a fondé en 2012 et dirigé jusqu’en 2022 le site « Classique mais pas has been », avant de devenir rédactrice en chef de La Lettre du Musicien. Nous l’avions interrogé au moment où elle travaillait encore au développement de « Classique mais pas has been »…

communicant.info : Pouvez-vous vous présenter et expliquer votre parcours ?
Séverine Garnier
: J’ai fait des études de lettres qui m’ont mené à l’école de Journalisme de la Rue du Louvre. J’ai commencé à travailler comme journaliste sur le web (europe1.fr) en septembre 2001, date fatidique pour l’information en continu (notamment sur internet). J’ai vite été plongée dans le rythme palpitant de l’info. Plus je me suis rapprochée doucement de la culture. En parallèle à tout cela, je faisais du chant lyrique.

C.I : Pourquoi se spécialiser dans la musique classique ?
SG : J’ai connu ce milieu de la musique classique en travaillant un an pour un distributeur de labels indépendants dont beaucoup étaient dédiés au classique. J’ai été enchantée de découvrir un monde immense (les différents répertoires et interprètes, etc.) qui me donnait beaucoup d’émotions. Mais j’ai été étonnée à quel point ce milieu n’avait pas d’ouverture vers le grand public. La musique classique ne savait pas parler d’elle simplement, ne savait pas toucher les médias par exemple. La communication et le marketing étaient soit mal-vus soit mal employés.

« Eviter le jargon »

–  C.I : Pourquoi avez-vous décidé de créer le blog « Classique mais pas has been » (devenu un site par après) ?
SG : L’idée de départ était de créer un « book » présentant ce que je savais faire, pour trouver du travail. Mais finalement, je n’y mettais que les piges que j’écrivais sur le classique, le seul sujet qui m’intéressait ! J’ai trouvé de plus en plus de piges et donc j’ai nourri de plus en plus le blog… qui est devenu ainsi un média à part entière.

Severine Garnier Copyright G Decalf
Copyright : Guillaume Decalf

–  C.I : Le titre de ce site est on ne peut plus explicite. Vous imposez-vous une ligne éditoriale particulière ?
SG : Je ne publie que ce qui m’intéresse. Soit des articles que j’écris pour le blog soit des reprises d’articles écrits pour les quotidiens pour lesquels je travaille (Sud Ouest et Le Parisien). Je travaille pour la presse grand public donc la ligne première est : être accessible à tous. J’essaye, par exemple, d’éviter le jargon. On n’y trouvera pas de longues analyses musicologiques, mais des articles liés à une actualité.

Le premier cercle (…) est essentiel

–  C.I : Auriez-vous quelques conseils pour les personnes qui souhaitent créer et faire connaître leur blog ou leur site ?
SG : Le premier cercle, celui de vos pairs est essentiel. Par exemple, pour moi, ce sont mes collègues journalistes, des musiciens, des mélomanes, etc. Avec les réseaux sociaux, ce premier cercle s’ouvre à un deuxième, plus large et ainsi de suite.

–  C.I : Voici les cinq questions indiscrètes pour finir :  

– Quel est le réseau social dont vous ne pouvez pas vous passer ? Et pourquoi ?
Twitter ! J’adore la concision qu’impose ce réseau. C’est comme un fil AFP, celui que j’adorais quand j’étais journaliste d’info en continu.

– Quelle est la discipline artistique ultime pour vous ? (celle qui surpasse les autres ?)
La musique bien évidemment ! car elle garde cette part de mystère, le non-verbal, le non visuel, qui la rend fondamentalement intime et étrange.

– Quelle est votre meilleure expérience culturelle / artistique ?
Voir en live pendant 5 heures non-stop Einstein on the beach, opéra de Philip Glass.

– Quels sont vos 5 lieux culturels favoris ?
Le Théâtre du Chatelet, Le festival de musique de Saintes, la villa Borghèse à Rome, le Musée d’art moderne de la ville de Paris, le Jardin de Claude Monet

– Qui est votre artiste préféré(e) ?
Claude Debussy !

*Séverine Garnier

 

communicant.info : Pouvez-vous vous présenter et expliquer votre parcours ?
Séverine Garnier
: J’ai fait des études de lettres qui m’ont mené à l’école de Journalisme de la Rue du Louvre. J’ai commencé à travailler comme journaliste sur le web (europe1.fr) en septembre 2001, date fatidique pour l’information en continu (notamment sur internet). J’ai vite été plongée dans le rythme palpitant de l’info. Plus je me suis rapprochée doucement de la culture. En parallèle à tout cela, je faisais du chant lyrique.

C.I : Pourquoi se spécialiser dans la musique classique ?
SG : J’ai connu ce milieu de la musique classique en travaillant un an pour un distributeur de labels indépendants dont beaucoup étaient dédiés au classique. J’ai été enchantée de découvrir un monde immense (les différents répertoires et interprètes, etc.) qui me donnait beaucoup d’émotions. Mais j’ai été étonnée à quel point ce milieu n’avait pas d’ouverture vers le grand public. La musique classique ne savait pas parler d’elle simplement, ne savait pas toucher les médias par exemple. La communication et le marketing étaient soit mal-vus soit mal employés.

« Eviter le jargon »

–  C.I : Pourquoi avez-vous décidé de créer le blog « Classique mais pas has been » ?
SG : L’idée de départ était de créer un « book » présentant ce que je savais faire, pour trouver du travail. Mais finalement, je n’y mettais que les piges que j’écrivais sur le classique, le seul sujet qui m’intéressait ! J’ai trouvé de plus en plus de piges et donc j’ai nourri de plus en plus le blog… qui est devenu ainsi un média à part entière.

Severine Garnier Copyright G Decalf
Copyright : Guillaume Decalf

–  C.I : Le titre de ce blog est on ne peut plus explicite. Vous imposez-vous une ligne éditoriale particulière ?
SG : Je ne publie que ce qui m’intéresse. Soit des articles que j’écris pour le blog soit des reprises d’articles écrits pour les quotidiens pour lesquels je travaille (Sud Ouest et Le Parisien). Je travaille pour la presse grand public donc la ligne première est : être accessible à tous. J’essaye, par exemple, d’éviter le jargon. On n’y trouvera pas de longues analyses musicologiques, mais des articles liés à une actualité.

Le premier cercle (…) est essentiel

–  C.I : Auriez-vous quelques conseils pour les personnes qui souhaitent créer et faire connaître leur blog ?
SG : Le premier cercle, celui de vos pairs est essentiel. Par exemple, pour moi, ce sont mes collègues journalistes, des musiciens, des mélomanes, etc. Avec les réseaux sociaux, ce premier cercle s’ouvre à un deuxième, plus large et ainsi de suite.

–  C.I : Voici les cinq questions indiscrètes pour finir :  

– Quel est le réseau social dont vous ne pouvez pas vous passer ? Et pourquoi ?
Twitter ! J’adore la concision qu’impose ce réseau. C’est comme un fil AFP, celui que j’adorais quand j’étais journaliste d’info en continu.

– Quelle est la discipline artistique ultime pour vous ? (celle qui surpasse les autres ?)
La musique bien évidemment ! car elle garde cette part de mystère, le non-verbal, le non visuel, qui la rend fondamentalement intime et étrange.

– Quelle est votre meilleure expérience culturelle / artistique ?
Voir en live pendant 5 heures non-stop Einstein on the beach, opéra de Philip Glass.

– Quels sont vos 5 lieux culturels favoris ?
Le Théâtre du Chatelet, Le festival de musique de Saintes, la villa Borghèse à Rome, le Musée d’art moderne de la ville de Paris, le Jardin de Claude Monet

– Qui est votre artiste préféré(e) ?
Claude Debussy !

*Séverine Garnier

Auteur
Je m’appelle Cyril Leclerc. Je propose, en tant qu’indépendant, du conseil et de l’accompagnement en communication dans les domaines culturels et artistiques. Diplômé en Histoire de l’Art et en Ingénierie culturelle, je me suis, au fil de mon parcours, spécialisé dans la communication culturelle, jusqu’à en faire mon métier. J’ai notamment été pendant sept années, chargé de la communication culturelle à l’Abbaye aux Dames, la cité musicale (Saintes – France). Je m’intéresse particulièrement à la façon dont on peut mettre les outils marketing au service de projets culturels et comment la communication peut enrichir un projet culturel, lui apporter du sens…