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Museum Connections : des parcours lumineux et low tech grâce à la bioluminescence….

Aglaé a mis au point un sérum inspiré de la bioluminescence qui permet de rendre les plantes lumineuses dans l’obscurité et sous l’effet de la lumière noire. Un procédé qui permet la mise en place de parcours immersifs ou de scénographies originales. Nous avons voulu en savoir plus et avons interrogé Oriana Mazet, qui œuvre au sein de cette entreprise.

Bonjour Oriana, pouvez vous vous présenter et présenter brièvement Aglaé ?
Bonjour je suis Cheffe de projet au sein d’Aglaé, qui est l’entreprise pionnière du végétal luminescent. Cette biotechnologie consiste en un sérum éco-responsable, biodégradable et sans modification génétique, capable de rendre de véritables plantes… lumineuses dans l’obscurité.. Depuis 2016, nous élargissons notre impact, passant de l’événementiel à des solutions d’éclairage éco-responsables pour l’éclairage public et les espaces intérieurs.
En effet, si son impact environnemental a pour objectif de réduire nos consommations électriques et de réduire notre empreinte carbone ; son impact social vise quant à lui à réduire la pollution de l’air et à rendre nos espaces plus sécuritaires et agréables à vivre.



« Réduire la pollution lumineuse et de l’air dans les villes »

Qu’est ce qui a motivé la création d’un tel concept ? 

L’idée est née du désir de Sophie Hombert, la créatrice d’Aglaé, de donner un rôle utilitaire au végétal en s’inspirant de la bioluminescence observée dans les fonds marins. Son objectif était de créer un sérum capable de rendre des plantes lumineuses sans recourir à la modification génétique. Cette motivation découle de la volonté de réduire la pollution lumineuse et de l’air dans les villes, en proposant une solution alternative plus écoresponsable. ⁠

Pouvez-vous nous expliquer comment cela fonctionne concrètement ?



La luminescence végétale d’Aglaé repose sur un sérum biodégradable et sans modification génétique. 
Celui-ci est absorbé par capillarité sur de véritables végétaux, qu’ils soient coupés ou racinaires. Il s’agit de fluorescence, visible sous l’effet d’une lumière noire de type LED.
 Son effet persiste durant toute la durée de vie des fleurs coupées et pendant 1 à 3 mois sur des plantes en terre.

« Des solutions simples, accessibles, et respectueuses de l’environnement »

D’après vous, peut-on considérer votre démarche comme de la low tech ? Si oui quelle est votre vision de ces technologie douces ?
Oui, la démarche d’Aglaé Design peut être classée dans les low tech, privilégiant des solutions simples, accessibles, et respectueuses de l’environnement. Notre vision de celles-ci est positive, nous les considérons comme des technologies douces qui s’alignent avec notre engagement en faveur de la durabilité. Elles offrent des alternatives responsables, contribuant à la réduction de la consommation énergétique et de l’empreinte carbone tout en favorisant des solutions accessibles et efficaces.

Dans le cas d’une installation en extérieur, avez-vous pu vérifier l’impact de cette luminescence végétale sur la biodiversité environnante (vie du sol, insectes ou animaux nocturnes, animaux qui consommeraient les végétaux ?)


Nous avons mené des études pour évaluer l’impact de la luminescence végétale d’Aglaé sur la biodiversité environnante lors d’installations outdoor. Celles-ci ont été réalisées par un laboratoire extérieur spécialisé qui a pu certifier l’aspect biodégradable de notre formulation, que se soit dans les sols, les eaux ou encore chez les animaux. 
Cette analyse répond bien aux conformités demandées par les collectivités territoriales, puisque nous avons pu valider d’ores et déjà des projets d’expérimentation avec les villes de Chartres, Nevers et plus récemment Paris.

Auteur
Je m’appelle Cyril Leclerc. Je propose, en tant qu’indépendant, du conseil et de l’accompagnement en communication dans les domaines culturels et artistiques. Diplômé en Histoire de l’Art et en Ingénierie culturelle, je me suis, au fil de mon parcours, spécialisé dans la communication culturelle, jusqu’à en faire mon métier. J’ai notamment été pendant sept années, chargé de la communication culturelle à l’Abbaye aux Dames, la cité musicale (Saintes – France). Je m’intéresse particulièrement à la façon dont on peut mettre les outils marketing au service de projets culturels et comment la communication peut enrichir un projet culturel, lui apporter du sens…